top of page

Plein hiver : Conseil de Gérard Sénia Eleveur de canaris

Le mois de janvier est passé et pour être certain que mes canaris soient parés pour la fin de l’hiver j’enrichi un peu la nourriture quotidienne. Il va certainement y avoir encore quelques coups de froid et à cette époque de l’année les changements de température sont souvent brutaux et importants. Alors le mieux est d’introduire, en complément de la composition du mélange précédemment communiqué, je fabrique une pâtée à base de graines grasses. Je prends une mesure (selon la quantité d’oiseaux, pour moi c’est un verre) de graines pour perruches qui contiennent du tournesol, du Perillat en plus du mélange traditionnel.



J’y ajoute un peu de mélange de graines pour les oiseaux de la nature (encore du tournesol) et quelques cacahuètes.


LE GRUAU D’AVOINE:


LE LIN :


LES GRAINES DE SANTE :


Je mixe grossièrement à l’aide d’un moulin à café ou similaire.


Une fois mixées, je mélange avec de la pâtée grasse ou sèche du commerce. J’y introduis un peu de graines grasses (oléagineuses) dont du gruau, du lin et quelques graines de santé et du Grit de fond de cage. Il ne faut jamais oublier que nos oiseaux sont des ‘’volatiles’’, qu’ils ont un gésier et ont donc besoin de petits cailloux pour assimiler les graines qu’ils mangent. Une fois bien mélangée, cette pâtée est friable et ne colle pas. Je ne la mouille pas. Elle ressemble à ça :


Je la distribue à raison d’un petit godet par cage ou d’une assiette dans les volières 2 fois par semaine.

MISE EN GARDE :

Comme tous les individus vivants les canaris, s’ils ont le choix ne mangent que ce qui leur plait. Toutes ces graines grasses (oléagineuses) si elles sont distribuées en trop grande quantité peuvent provoquer des dommages intestinaux et rendre les oiseaux malades. Quand je donne un godet de pâtée dans une cage, s’il n’est pas terminé le soir, je le retire et offre le reste aux oiseaux de la nature.

En même temps j’ajoute à la ration journalière une graine essentielle pour favoriser la reproduction. Quasiment la seule graine qui contienne de la vitamine ‘’E’’ le NIGER. A partir de maintenant (tout début février et jusqu’au 19 mars date traditionnelle d’accouplement des canaris (ce n’est pas à un jour près).


Il faut procéder progressivement. Le mieux est de s’établir un petit calendrier pour arriver de 1 cuiller à soupe à 6 dans 1 Kg de mélange.

Donc pour simplifier on compte 6 semaines avant le 19 mars et chaque nouvelle semaine on ajoute 1 cuiller de façon à arriver au 19 Mars avec des femelles un peu grasses. Il est nécessaire qu’elles soient bien rondes car entre la construction du nid, la ponte et la couvaison, elles vont maigrir. Les mâles un peu moins car ils vont commencer à se chamailler dans la volière et ils seront vigoureux.

Les premiers jours de février sont particuliers, surtout dans le sud de la France. Il n’est pas rare d’avoir de superbes journées ensoleillées avec des températures voisines de 20°C l’après-midi. Vous allez constater que les mâles chantent de plus en plus fort et que les femelles sautent de perchoir en perchoir avec des brindilles ou des plumes dans le bec. Ça fait partie de la parade amoureuse. Ne vous laissez pas tenter par un accouplement précoce, ça finira mal. La patience est une des vertus principales dans l’élevage. Laissez les femelles aguicher les mâles, et ces derniers chanter.

La prochaine étape sera le choix des partenaires et l’accouplement mais d’ici là préparez bien vos oiseaux. De leur préparation dépend la bonne qualité des jeunes, de leur robustesse et de l’assiduité qu’auront les parents à les gaver.

 

Comments


bottom of page